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Le Martreil sous un jour nouveau

On connaît le parc du Martreil (Sainte Christine) côté jardin ; un parc joliment dessiné en cette fin de XIXe s., mettant en scène le paysage par une alternance de bosquets et de perspectives. On connaît la passion jamais démentie de ses propriétaires : Jacques, Patrick et Hélène de Romans, pour les arbres, leur histoire, leur puissance et leur fragilité.

Mais il existe aussi un Martreil « côté cour », plus intimiste, plus secret. Un Martreil qui nous relie directement, par un autre arbre : généalogique cette fois, aux fours à chaux de Montjean et qui plonge solidement ses racines dans les événements des Guerres de Vendée. C’est ce visage qu’une Balade Historique et Gourmande souhaite nous faire découvrir le 27 juillet prochain.

De bien fertiles ascendances

La famille maternelle des propriétaires, comprend notamment parmi ses ascendants, les « Clemanceau de la Lande », habitant à la Chapelle-Saint-Florent. Emmanuel-Jean Baptiste Clémanceau est un négociant de chaux bien connu à Montjean en cette première moitié du XIXe et sa famille fabrique la chaux depuis 1753 (B. CRENN). Son fils Édouard-Emmanuel continue le développement de l’entreprise de son père, en s’appuyant sur quelques fours à chaux, mais énormes et bien situés. Pressentant le déclin de l’activité chaufournière, la famille vend au chimiste belge Heusschen, son entreprise et fait construire en 1850 le château du Matreil, puis le parc.

Ce « ruissellement « de biens souvent acquis dans l’exploitation du sous-sol (chaux, charbon, or, ardoise) dans la construction de domaines et plus globalement l’aménagement du territoire est une caractéristique des Mauges qui mérite d’être explorée. Ce puissant élan de (re)construction au XIXe s. est par ailleurs considéré par les spécialistes comme un fait historique post « Guerres de Vendée » qui mérite attention tout autant que les événements eux-mêmes.

Une autre figure de la famille Clémanceau de la Lande est Achille Guibourg. Ce proche (très proche diront certains) de la Duchesse de Berry, qui l’a accompagnée dans sa tentative de soulèvement en 1832, s’est retrouvé prisonnier avec elle derrière la cheminée où ils furent découverts puis capturés par les gendarmes, le 6 novembre de la même année.

L’histoire -déjà très dense- pourrait s’arrêter là. Mais ce serait oublier l’ascendance paternelle qui relie directement à La Rochejacquelein (par la sœur d’Henri) et à la famille Colbert dont le garde-chasse n’était autre qu’un certain Stofflet. Mais nous laissons là les propriétaires vous raconter la suite…

Renseignements/réservations au 06.18.75.48.04, sur le site www.le-martreil.fr et par mail : contact@le-martreil.fr

Sortie payante organisée dans le cadre des Balades historiques et gourmandes.

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