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DES RECHERCHES ARCHEOLOGIQUES AU FIEF-SAUVIN

La distorsion est grande entre la notoriété dont jouit, depuis plus de 150 ans, le site de Segora et la méconnaissance archéologique de ce site qu’on peut supposer stratégique. Des recherches archéologiques en cours vont permettre d’en savoir davantage.

Qui n’a pas entendu parler localement de « l’oppidum de la S’gourie » ? Le terme d’Oppidum, un peu désuet, renferme parfois des réalités très différentes, mais semble bien pratique pour cacher notre ignorance. En réalité, on ne sait pas grand-chose de son occupation gauloise et romaine. On devine certes de très loin le rempart aujourd’hui boisé qui barre cet éperon et les campagnes de prospection aérienne ont mis en avant un grand nombre de traces de structures sur une grande partie du Fief-Sauvin. Mais de nombreuses questions subsistent quant à la chronologie ou à l’organisation de l’occupation sur ce territoire.

C’est ce que va tenter de réaliser Julie Remy, une archéologue chargée de recherche au CNRS. Spécialiste de la morphogénèse des villes et des territoires à l’âge du Fer, ses connaissances et ses méthodes seront précieuses pour mieux comprendre le site. Un travail en deux temps vient d’être engagé. Pour l’instant, il s’agit de campagnes de prospections géophysiques, qui nous renseignent sur la géologie du sous-sol et les traces de l’activité humaine (fossés, fondations…). Cette démarche non intrusive offre une cartographie du sous-sol qui vient compléter le plan des vestiges dressé à partir des photographies aériennes. Elle apporte par ailleurs de précieux compléments pour mieux orienter l’implantation des fenêtres des fouilles qui auront lieu cet été.

A cette époque, une équipe d’une douzaine de fouilleurs travaillera sous sa responsabilité, à dégager et analyser une surface de 500m². Ce sera l’occasion d’en reparler.

Olivier Gabory

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