« Ils voient dans les arbres comme je lis dans un mur de pierres ». Olivier Robineau, maçon à Saint-Quentin-en-Mauges, ne dissimule ni son enthousiasme ni son bonheur pour parler de « son » morceau de chêne qui va rejoindre -via les Ateliers Perrault- la charpente de Notre-Dame de Paris et décrire le savoir-faire des charpentiers.
Devant un auditoire conséquent (80 participants) et conquis, Julie Remy, chargée de recherche au CNRS et spécialiste des villes à l’époque gauloise est revenue sur les fouilles qu’elle a menées l’an passé au Fief-Sauvin et a présenté celles qui auront lieu en juin prochain.
« Mais où les chercher en fait ces Mauges auxquelles semblent vouloir s’annexer aujourd’hui toute l’ancienne Marche commune du Poitou, de la Bretagne et de l’Anjou ? » s’interrogeait déjà Henri Cormeau en 1912, dans « Terroirs mauges ».
Certains estiment que les Mauges doivent davantage être « quelqu’un » que « quelque part (« plus qu’un espace, une société »). Il y a donc lieu de s’interroger sur ce que ce sont les Mauges aujourd’hui et plutôt que de convoquer les spécialistes, Mauges Communauté a choisi de donner à chacun/une la possibilité de s’exprimer. Que l’on soit des Mauges, que l’on y travaille sans y résider, que l’on soit voisin ou « expatrié », toutes les contributions sont les bienvenues et trois modes d’expression sont possibles :
Les rapports entre le chant des oiseaux et la musique sont nombreux. On connait le travail réalisé par Olivier Messian dont les talents de compositeurs se doublaient de qualités d’ornithologue. Il nous a laissé notamment son Catalogue d’oiseaux et Réveil des oiseaux. On le sait moins, dès le Moyen-Âge, puis à la Renaissance, plusieurs compositeurs baroques dont François Couperin, Henry Purcell ou Jean-Philippe Rameau ont fait allusion aux chants d’oiseaux dans leurs œuvres.
L’Association de Valorisation du Patrimoine Landéricien organise le 15 avril prochain à 11H00, l’inauguration de la plaque mémorielle de Soeur Thècle.
Celle-ci fut directrice de l’école des filles pendant 44 ans (1903 – 1947).
Le rendez-vous est donné à 11H00 devant la mairie de la Tourlandry, puis passage à la chapelle du cimetière (historique et explications).
La dendrochronologie est une science qui permet – à l’aide de l’étude des cernes des bois et grâce à des référentiels régionaux- de dater à l’année près, l’année d’abattage de ces arbres. Cette technique vient d’être expérimentée à Montjean-sur-Loire.
Le vendredi 17 mars à 20H00 aura lieu, salle des loisirs à Saint-Philbert-en-Mauges, une conférence sur « L’archéologie vue du ciel ». Il s’agit de la première manifestation d’une programmation d’événements coordonné par l’association RABLE et mis en place localement par différentes associations du patrimoine.
Après avoir débuté timidement à Torfou il y a 3 ans, puis avoir reçu l’an passé plus de 300 participants grâce au concours de 5 associations, les Balades Historiques et Gourmandes continuent sur leur bonne dynamique comme l’atteste la trentaine de personnes présentes ce 17 février au Pin-en-Mauges.
Une conférence animée par Christophe Delaunay et organisée par les Amis du Vieux Châteauceaux aura lieu à Champtoceaux, salle Chetou, le jeudi 9 Mars à 20H30. L’entrée est libre.
Mariés le 28 mai 1754 au Fief-Sauvin, Jacques Audouin et Jeanne Grasset s’installent comme métayers à la Chevrie. Sur leurs 11 enfants, 5 (dont deux paires de jumeaux) sont morts à la naissance ou âgés de quelques jours (comme couramment à cette époque) et 6 sont parvenus à l’âge adulte. 211 ans plus tard, prêt d’un millier de descendants sur les 3000 recensés, se réunissaient le 3 juillet 2005 au Fief-Sauvin pour un grande cousinade. Jacques Angevin et Frédéric Voisine, deux passionnés de généalogie comptant parmi ces descendants, souhaitent organiser la seconde édition de cet événement en juillet 2025.
Le 3 décembre à Rabat, ce jeu de boule traditionnel des Mauges a été reconnu grâce à l’initiative d’une association italienne qui a lancé le programme « Tocati » (« à ton tour ») pour préserver des jeux et sports traditionnels de cinq pays : la Belgique, la Croatie, Chypre, l’Italie et la France. Il faut dire que la boule de sable figurait déjà depuis 2012 à l’inventaire du patrimoine culturel immatériel national, grâce au travail d’un petit groupe de passionnés, dont le florentais Henri-Pierre Gautier.
Président de la fédération régionale de la boule de sable, je m’intéresse à l’histoire de cette pratique qui était particulièrement développée sur les bords de Loire et dans les Mauges. J’aimerais recevoir des photos de jeux de boules de sable qui existaient dans les Mauges ou à proximité. Vous pouvez m’envoyer vos photos sur ce blog ou à l’adresse suivante : henri-pierre.gautier@wanadoo.fr