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À l’occasion du bicentenaire de son inauguration, le tombeau de Bonchamps restauré.

Tout le monde ou presque connaît l’histoire : suite à la défaite de Cholet, les armées vendéennes refluent rapidement vers la Loire. Elles ont enfermé 5 000 prisonniers républicains dans l’abbaye, mais doivent en urgence traverser la Loire pour entamer ce qui deviendra la virée de Galerne. Bonchamps, blessé lors de la bataille de Cholet est transporté au village de la Meilleraie à Varades. De là, le 18 octobre 1793, il ordonne -avant de succomber- de gracier les prisonniers et son ordre sera exécuté. L’histoire aurait pu s’arrêter là… 

Le jeune sculpteur David d’Angers répond à la commande royale de réaliser un monument rendant hommage à cet acte extraordinaire. Le sculpteur était pourtant bien loin de partager les idées et les idéaux des vendéens. Il avouera plus tard que la réalisation de ce tombeau était un hommage à sa patrie (l’Anjou), et s’expliquait aussi par une dimension familiale (son père faisait partie des prisonniers graciés par Bonchamps). La sculpture prend alors un autre sens, une dimension universelle de paix qui s’élève bien au-dessus de ce conflit, et peut-être même de tous les conflits.

Grâce au soutien de l’État, du Département et de Mauges Communauté (appel à projet restauration), la restauration qui s’imposait a été rendue possible et le monument, qui a retrouvé tout son lustre, est visible dans l’abbaye du Montglonne, à Saint-Florent-le-Vieil.

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